Accra, 24 novembre 2017: L’adoption de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies en 2000 visait, entre autres, à améliorer la participation des femmes à la consolidation de la paix et à prévenir les conflits en luttant contre les violences sexuelles liées aux conflits.
Bien des efforts fructueux furent déployés sur le plan international pour sa réalisation, un examen par l’ONU en 2015 a identifié quelques défis, la solution à ces défis réside dans la collaboration continuelle de plusieurs parties prenantes à tous les niveaux. Dans cette optique, le Centre International Kofi Annan de Formation au Maintien de la Paix (KAIPTC) et la Force de défense néo-zélandaise se sont associés pour renforcer les capacités des agents de sécurité ghanéens de sexe féminin dans différents aspects de leur travail.
Cette année, 70 ghanéennes ont été désignées dans l’armée, dans l’armée de l’air, dans la marine ainsi que les services de police pour participer à un atelier d’une journée sur le genre et le leadership des femmes dans les opérations de paix. Cet atelier a mis en lumière les expériences des responsables de sexe féminin au sein des opérations de paix des Nations Unies ainsi que le rôle des femmes dans les opérations de paix et de sécurité lorsqu’elles occupent des postes de direction. Il s’est également penché sur l’efficacité des opérations et les enseignements tirés des missions de paix.
Lors de la cérémonie d’ouverture officielle de l’atelier, le Général de division aérienne Griffiths Evans, Commandant du KAIPTC, a fait remarquer que “la participation des femmes à la paix et à la sécurité contribue à l’amélioration des résultats des missions de maintien de la paix. Il est également visible au sein de l’ONU que les missions de maintien de la paix qui intègrent les femmes ont des résultats plus efficaces en ce qu’elles permettent d’accélérer la reprise économique et contribuent aux conclusions des pourparlers de paix”.
Il a ajouté que “sur le terrain, les responsables ont reconnu que le personnel féminin du maintien de la paix favorisent l’extension de l’ensemble des compétences et des capacités de toutes les catégories de personnel, améliorent l’efficacité opérationnelle de toutes les activités, ainsi que l’image de la mission, son accessibilité et sa crédibilité par rapport à la population locale”.
Dans son discours d’ouverture, la Lieutenante-colonelle Melanie Childs de l’armée néo-zélandaise a déclaré que l’atelier portait sur des leçons qui pourraient être tirées du passé et sur le moyen d’améliorer la situation actuelle ainsi que l’avenir de la participation des femmes aux opérations de paix de l’ONU.
A la fin de l’atelier, le Commandant a noté, dans ses remarques finales, que le KAIPTC poursuivra sa collaboration avec les Forces de défense néo-zélandaises et d’autres institutions pour la réalisation des objectifs de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies au Ghana et dans le continent. En guise de conclusion, la Colonelle Childs a exhorté le personnel à contribuer dans la restructuration des systèmes actuels, en particulier pour les générations qui n’ont pas encore rejoint les forces armées.